Que gagne t’on à travailler ?

Etymologiquement, travail vient de « tripalliare » en latin qui signifie torturer avec. Cela indique que le travail est associé à des notions péjoratives comme la fatigue, la contrainte et une certaine forme de douleur. Or, l’homme a toujours travaillé. Dès lors, nous pouvons nous demander pourquoi l’homme travaille t’il ? Qu’y gagne t’il ? Nous pouvons donc nous demander dans un premier temps si l’homme ne travaille pas par nécessité matérielle. Or, si gagner peut se rapporter à quelque chose de concret (nourriture par exemple), il peut aussi s’appliquer à un gain immatériel. Une fois les nécessitées de bases obtenues, nous pourrons nous demander si le travail n’est pas également un moyen pour l’homme de se réaliser. Or, il existe de nombreuses façons de travailler qui évoluent au cours du temps. Ces façons de travailler font également évoluer notre rapport au travail. Nous analyserons en troisième partie comment le gain d’un travailleur (matériel ou immatériel) peut être conditionné par la manière dont il travaille.

Dans notre société, nous ne sommes rien sans argent donc le travail qui fournit l’argent nous donne notre pleine liberté, libre de faire et d’acheter ce que nous voulons. Le travail représente pour beaucoup de gens l’espoir d’une vie meilleure. En effet, le travail apporte une rémunération, une place dans la société. A travers le travail, les gens recherchent à être heureux. «Le travail éloigne de nous trois grands mots : l’ennui, le vice et le besoin » a dit Voltaire. Le « besoin » peut simplement signifier l’envie de manger à sa faim chaque jour mais aussi permettre à ses enfants de faire des études. Un travail représente aussi un réseau de connaissance, il peut nous permettre de rencontrer des gens, d’échanger avec ces personnes et ainsi de pouvoir développer avec eux des affinités. Cependant, même si le travail apporte certaines satisfactions matérielles, on peut se demander si