que sais je
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. Acq u isition des langues et facteurs cogniti fs : Logan,
N°
Ellis, S kehan L‟« approche naturelle
» de Krashen (cf. 1.8.) et des théories associées (Krashen 1981,
Dulay, Bert & Krashen 1982) reflète les préoccupations de l‟époque, notamment la découverte des modèles psycholinguistiques du développement langagier chez les enfants et le rejet de la méthode audio
-
orale, mais non les conditions de l‟apprentissage de la
L2 en milieu scolaire (Hilton 2005).
En effet, en contexte institutionnel, le temps de contact est limité avec la langue cible et la tâche cognitive est qualitativement différente, à cause de
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variables individuelles (facteurs cognitifs et affectifs tels que motivation ou aptitude, de même que facteurs sociaux relatifs au contexte d
‟apprentissage, au rôle des formateurs).
(
Idem).
Il s‟agit donc, en l‟occurrence, de l‟acquisition d‟une « compétence cognitive complexe » (Bley
-
Vroman 1990, Anderson 1981, Kilborn 1994, McLaughlin 1990, Berry
1994, Johnson 1996 in idem ), que quelques modè les cognitifs de l‟acquisition des compétences ont mis en relief
(
idem
).
La définition de Craddick & Guerrien (1998
: 235)
«
apprendre, c‟est intégrer des informations nouvelles en mémoire
»
se prête à introduire le modèle mnésique de Logan (1988, 1990) essayant d‟expliquer la création d‟automatismes en mémoire. En effet, pour chaque instance de traitement, une instance est créée automatiquement en mémoire, et cela se multiplie grâce à l‟entr aînement. Logan propose donc une « théorie des cas
» ( instance theory of automatisation
)
: l‟automatisation serait le résultat d‟une activité mémorielle, plus que d‟une activité computationnelle (Logan 1988).
L‟automatisation se réalise lors du passage d‟u ne procédure cognitive effectuée par l‟application des règles, selon des instructions données, à une procédure se fondant sur la mémoire. Par conséquent, des procédures volontaires et des