Quel avenir pour la radio face a l'offre musicale internet
L’Internet mobile (l’Internet en émission-réception directe sans fil par la voie des ondes) et les terminaux qui vont avec, se substituant aux téléphones mobiles actuels dont ils intégreront les fonctions, vont devenir à leur tour une source d’information immédiate en concurrence directe avec la radio. La libération de la musique par l’informatique eut lieu à la fin du siècle dernier. Les chansons numérisées sur CD devinrent des fichiers reproductibles gratuitement à volonté et transférables d’abord sur des CD vierges puis ensuite directement mis en circulation sur Internet. L’informatisation de l’ensemble du catalogue musical et sa mise en ligne fut à l’origine de l’apparition de logiciels et de services d’échange, d’agrégation, de sélection, de partage de fichiers musicaux et de constitution de flux. En quelques années, l’Internet a permis d’écouter en ligne gratuitement la plupart des radios du monde, des dizaines de milliers de stations sur tous les thèmes exclusivement diffusées sur Internet -soit près de soixante mille programmes actuellement -, d’avoir accès à des flux personnalisés en fonction de ses goûts, de découvrir de nouvelles musiques correspondant à ses préférences, et à celles de ses amis, grâce aux réseaux sociaux, aux moteurs de recherche et aux agrégateurs affinitaires (si vous aimez ce morceau, vous aimerez celui-là).
De même, apparurent des services pour terminaux mobiles comme « WunderRadio », « allRadio » et « Tuner » qui sont des interfaces de sélection et d’écoute qui permettent de choisir parmi des dizaines de milliers de programmes en fonction de ses goûts, centres d’intérêts et de sa localisation « GPS ». Ces services sont parmi les plus populaires des applications disponibles pour l’«iPhone ». Ce n’est pas étonnant : ces interfaces font des récepteurs de radio actuels des briques pathétiques.
Un service révolutionnaire comme « pandora.com » permet, en indiquant le