Quel est le fonctionnement de la mémoire et des souvenirs dans les œuvres autobiographiques ?
Quel est le fonctionnement de la mémoire et des souvenirs dans les œuvres autobiographiques ?
Les autobiographies Mémoire d’outre-tombe, de François René de Chateaubriand issu du manuscrit de 1847, Les confessions de Jean-Jacques Rousseau publiée en 1771, W ou le souvenir d’enfance de Georges Perec publiée en 1975 et Enfance de Nathalie Sarraute publiée en 1995 ont toutes le thème de l’enfance dans la mémoire en communs. Mais alors, quel est le fonctionnement de la mémoire et des souvenirs dans chacune de ces oeuvres? Dans Mémoire d’outre-tombe François Renée de Chateaubriand raconte le déroulement de sa naissance. Dans cette description l’auteur appui fortement sur les preuves des ces dires comme s’il devait prouver au lecteurs la véracité de son souvenir, il précise le lieu «Saint-Malo» il dit même que cette rue est «appelée la rue des Juifs» (l. 1-2). Il utilise sont extrait de baptême comme preuve «comme on le voit dans mon extrait de baptême» (l. 5). Mais on peut penser qu’il essai de montrer au lecteur que ce qu’il dit est vrai, parce-que tout le monde sait qu’on ne se rappel pas de sa propre naissance, c’est quelque chose d’impossible mais par contre, on apprend qu’on lui «a souvent conté ces détails» (l. 8). Donc certaines personnes lui on décrit sa naissance, mais peut-être que ce qu’on lui a relaté à été modifié par la mémoire de la personne qui lui a raconté, voila pourquoi l’auteur s’appui autant sur ces preuves. Le fait d’avoir du recul sur sa naissance, montre qu’il peut raconter sa naissance dans le but de faire sortir une sensation qui est la tristesse que l’on peut voir à la ligne 12 avec «malheur». Dans Les confessions Jean-Jacques Rousseau explique que certains de ses vieux souvenirs remontent à la surface comme ceux de la pension à Bossey. Il se rend compte que ce qu’il avait gardé comme de mauvais souvenirs, devenaient, avec du recul, pleins de «charme» et de «force» qui «augmentent de jour en jour»