Introduction :
A la frontière du 17eme et du 18eme siècle, on voit apparaitre le classicisme, c’est un mouvement qui incarne un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal. Jean-Racine, est sans doute l’un des plus grands auteurs de tragédie de la période classique en France. En 1677 Racine publie Phèdre, c’est une tragédie en cinq actes. La scène que nous allons vous présentez montre une Phèdre foudroyée par le désir amoureux. Dans cette scène, elle fait sa première apparition dans la pièce, ou elle confie son désespoir à Oenone.
Lecture du Texte.
Quelle est la fonction de ce texte du point de vue de la dramaturgique ? Dans un plan en trois parties nous allons vous présentez dans un premier temps Le désespoir d’une héroïne tragique puis la révélation d’un aveu dramatique et pour finir succession d’événements qui entraine Phèdre dans la dramaturgie. l’implacable cruauté de l’intrigue.
I. EVENEMENTS QUI MENE LA SCENE
Phèdre est victime, d’un mal qu’elle connait et qu’elle cache. Cette héroïne présente des manifestations physique et moral à cette passion, elle endure une souffrance morale et physique.
L’amour que Phèdre porte pour son « superbe ennemi » Hippolyte est un amour coupable. Phèdre s’avoue impuissante face à cet amour. On remarque tantôt que des manifestations physique de cette passion apparait « je le vis, je rougis, je palis ». Le désarroi mental se manifeste par la maladie de l’amour, la malheureuse décrit les symptômes du mal qu’elle endure: « blessure », « transir et bruler », « mon mal », « O comble de misère ! », « ardeur ». L’amour qui habite en elle est un feu intérieur qui la dévore « flamme », « feux redoutables », « bruler ». C’est une passion interdite, et Phèdre subit les conséquences et exprime son impuissance. La tragédie la met aux prises avec la fatalité d’un destin, elle se dit manipulé par des forces supérieur est sa seule échappatoire pour enfin être apaisé est de se donné la mort.

II. LE