Quelle image de la ville se dégage des textes du corpus
Chacun des poèmes étudiés parle de la ville, mais tous de manière différente. Tous les poètes n'ont pas le même avis sur la ville, nous pouvons le remarquer pour deux d'entre eux, dans Rêverie de Victor Hugo et Rêve parisien de Baudelaire où les narrateurs rêvent de la ville. Ils se trouvent chacun dans des lieux peu attrayant, voir dégoûtant comme le dit Hugo "Le grand bois jaunissant", "Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt". Il imagine sa ville parfaite, en regardant au loin à travers une fenêtre, celle où il voudrait passer sa vie "Je rêve à la fenêtre". Pour Baudelaire, l'histoire est similaire, il se trouve dans un endroit qui ne donne envie à personne "L'horreur de mon taudit","De ce terrible paysage, Tel que jamais mortel n'en vit" et s'invente à travers le rêve une ville idéale qu'il admire profondemment "Pour illuminer ces prodiges, Qui brillaient d'un feu personel !", "Sur ces mouvantes merveilles". Sa ville reflète la féerie, la luxure, la beauté "C'était un palais infini," Pour Hugo, cette ville qu'il s'imagine parfaite a pour but de le faire renaître, lui redonner goût à la vie "Qu'elle vienne inspirer, ranimer, ô génies"
Au contraire, d'autres auteurs n'ont pas la même vision de la ville, ils la décrivent négativement comme Verlaine dans Sonnet boîteux ou encore Emile Verhaeren avec Les villes tentaculaires. Ils en font un portrait sombre, celui d'une ville plongée dans le brouillard, Verlaine écrit "Londres fume et crie", "Dans le brouillard rose et