Quelle place prirent les mouvements de pensée dans la révolution agricole ?
La révolution agricole n’a pu se faire sans une évolution des mentalités, et le développement de courants de pensées qui l’ont favorisé, notamment ceux contemporains des périodes des XVIème et XVIIème siècles qui se développèrent par la suite. Tout d’abord, les physiocrates ont participés à leur échelle à la révolution agricole de par leur thème fondamentale du produit net et une « sacralisation » de la terre, qui seule restitue aux Hommes une matière plus abondante qu’elle n’en reçoit d’eux. Ils accordent une primauté absolue à l’agriculture et la classe paysanne est la seule à être considérée « non stérile ». De plus, certains d’entre eux affirment la nécessité de l’échange. Ensuite, le capitalisme, dont les premières formes, au sens moderne, sont apparues en Occident à la suite du Moyen Âge, et qui prit son essor au XIXème siècle avec la révolution industrielle, a joué un rôle prépondérant dans la révolution agricole. Ce système économique et social, de part ses caractéristiques permit un changement des mentalités et des pratiques, autres qu’agricoles, nécessaires aux transformations de l’ancienne agriculture. En effet, la mise