«Quelle réflexion l’oeuvre, miroir artistique de la fin du xix ème siècle, nous propose t’elle sur l’art et la condition de vie de l’artiste?»
Sujet: «Quelle réflexion l’Oeuvre, miroir artistique de la fin du XIX ème siècle, nous propose t’elle sur l’Art et la condition de vie de l’artiste?»
Introduction au sujet:
«L’Oeuvre» est un des vingt romans de la série «Les Rougon Macquart» écrit par Emile Zola (1840-1902) entre 1871 et 1883. Zola croyait au déterminisme et se basait sur une écriture positiviste, c’est à dire qu’il relatait des faits d’une manière scientifique, en observant et en analysant le milieu dans lequel l’Homme évolue car selon lui, la description est «Un état du milieu qui détermine et complète l’Homme».
L’Homme ne peut être séparé du milieu. c’est dans un de ces milieux, qu’il soit bourgeois, paysan ou noble, que Zola fait progresser ses personnages tout en montrant qu’ils sont soumis à ce que les Grecs nomment Destin, cette force mystérieuse qui régit la vie des hommes. Quoi qu’ils fassent, ils ne peuvent s’extirper de leur condition, leur vie est tracée.
Zola à, dit on, mis beaucoup de lui même dans le personnage de Claude Lantier.
De ce fait, la question soulevée est «Comment l’Oeuvre nous fait elle percevoir la considération de l’artiste et de son oeuvre au XIX ème siècle?»
Tout d’abord, quelle était la crédibilité de l’artiste en cette fin de siècle et ensuite, pouvons nous dire que le personnage de Claude Lantier était l’archétype de l’artiste (qu’il soit peintre ou sculpteur) de cette époque?
La crédibilité de l’artiste au XIX ème siècle, études de cas.
. L’exemple de Courbet et Couture
L’étude du tableau «Un enterrement à Ornans» nous révèle plusieurs choses.
Tout d’abord, ce tableau fut peint entre 1849 et 1850, juste avant la seconde moitié du XIX ème siècle, un temps record pour cette toile de 315 sur 668 centimètres. Cette scène, en comparaison avec «Les Romains de la décadence» de Thomas Couture, n’est pas une scène noble, elle n’a donc aucune raison d’être en grand format (ce qui lui vaudra par ailleurs la désapprobation du