Quelle vision de la femme ressort de ces trois textes ?
Morne, gelée, la ville, sous le froid, semble se replier encore. Noël est célébré tristement , par une sorte d'obstination à vivre...Grand, atteint à son tour par la fièvre, voudrait avoir le temps, au moins, d'écrire à sa femme avant de mourir ce qu'il a toujours lui écrire sans parvenir à trouver le mot juste. Au plus fort de ce que tout le monde croit être son agonie, il ordonne à Rieux de brûler le manuscrit de son roman, qui ne comprend toujours qu'une seule phrase, inlassablement travaillée imparfaite...
Cependant, de façon inattendue, le nouveau sérum agit sur Grand, il guérit. Les statistiques de la semaine indiquent un léger recul de la peste. Des rats, vivants, apparaissent de nouveau dans la ville.
5. Pages 243 à 264:
De fait, inégalement, l'épidémie régresse. Le sérum de Castel connaît maintenant des séries de réussites qui lui avaient été refusées jusque là. Le 25 janvier, la préfecture annonce que les portes de la ville pourront sans doute être rouvertes 15 jours plus tard. Mais la peste frappe encore. Le juge Othon, en service volontaire dans un camp d'isolement, meurt; et Tarrou tombe malade à son tour. Rieux et sa mère décident de le garder chez eux. Ils essaient de tout leur pouvoir de lui « faire gagner la partie », et Tarrou les aide de son courage sans faille; jusqu'à la fin, il tendra ses forces pour les remercier encore, par un sourire, de leur présence auprès de lui, dans laquelle il sent toute l'affection de la communion humaine. Mais la peste est la plus forte. Ni Rieux ni sa mère ne peuvent plus rien. Tombe encore une fois sur eux le silence de la défaite. Rieux, le lendemain, apprend par télégramme la mort de sa femme. Ils ne pourront pas, après la peste « tout recommencer ». Rieux, en quelques heures, a perdu son ami et son amour.
Pages 265 à 279:
Les portes de la ville s'ouvrent enfin. Pour la plupart, l'exil, la terreur, la séparation sont