Quelles qualités doit présenter un bon début de roman?
Analyser et comparer le statut du narrateur et le point de vue dans ces début de roman.
Le statut du narrateur se définie par le mode de narration répondant à la question : qui raconte ? Le narrateur ne se contente pas de rapporter les événements, il les organise en fonction d’une logique propre, le plus souvent l’ordre chronologique de leur déroulement. Alors, différents modes de narration permettent au lecteur de prendre connaissance de l’histoire racontée.
Dans Germinal d’Emile Zola, le récit est à la 3è personne du singulier « Devant lui, il voyait » ; « il n’ait la sensation » ; « il marchait d’un pas allongé ».
De même, « La condition humaine » de Malraux présente une narration à la 3è psg comme nous le montre ces citations : « il connaissait » ; « il se retrouva » ; « il le fit passer ».
On retrouve le même statut du narrateur dans « Le chien Jaune » de Simenon « qu’il rattrape à temps, qu’il maintient sur sa tête » conférant toujours à la 3 p sg. Ces trois textes présentent alors le même mode de narration, celui auquel, le narrateur se situe en dehors de l’histoire. Il n’est pas un personnage de l’histoire, il ne participe pas aux évènements. Le narrateur se contente simplement de raconter le récit à la 3è p sg. Dès lors, il effectue un va-et-vient entre le moment de la narration et l’époque de la fiction.
Contrairement à L’étranger d’Albert Camus, qui présente un mode de narration à la 1er personne du singulier « Je n’étais pas en deuil » ; « je ne pouvais plus subvenir à nos besoin » ; « J’ai eu envie de fumer ». Le narrateur se trouve dans l’histoire ; c’est un personnage qui participe aux événements ; on l’appelle narrateur-personnage. Le narrateur raconte sa propre histoire, dont il est le personnage principal.
Définir le point de vue ou focalisation, c’est déterminer qui voit et quelle est la manière de voir du narrateur, sa position.
Zola dans Germinal, jongle avec les différents points de vue. En effet, dès le début de