Quelles sont les conséquences du développement des formes particulières d’emplois sur le fonctionnement du marché du travail ?
Depuis la fin des 30 glorieuses, l’économie française est passée d’une croissance forte à une croissance molle. La demande ayant diminuait, les entreprises ont du ajuster leurs productions. Pour cela, elles ont eu recours à de nouvelles formes d’emplois pour augmenter leur flexibilité. Ces emplois atypiques ont modifiés la structure du marché du travail. Le marché du travail est le marché sur lequel la demande de travail provenant des entreprises se confronte à l’offre de travail qui provient de la population active, le prix du travail est le salaire. Les formes particulières d’emploi regroupe les statuts d’emplois qui ne sont pas des contrats à durée indéterminée à temps plein. Ce sont les emplois à temps partiel, intérim, CDD, apprentissage, contrats aidés… Le développement des emplois atypiques conduit-il à l’équilibre parfait du marché du travail et donc au plein emploi ? Dans un premier temps, nous étudierons les conséquences positives du développement de nouvelles formes particulières d’emploi sur le fonctionnement du marché du travail. Ensuite, nous expliquerons que le développement de la flexibilité dévalorise l’emploi et nuit au plein emploi.
D’abord nous allons analyser les points positifs du développement des emplois atypiques en expliquant les différents types de flexibilité et l’analyse des libéraux qui selon eux la flexibilité permet le plein emploi. Il existe différents types de flexibilité : la flexibilité salariale qui consiste à adapter les salaires en fonction des performances ; la flexibilité quantitative externe, c’est-à-dire à faire varier quantitativement le nombre de salarié (embauche, licenciement) ; la flexibilité quantitative interne en jouant sur le temps de travail ; la flexibilité qualitative interne ce qui implique la polyvalence des salariés et enfin la