Quelles sont les limites de l'usage du pib comme indicateur de richesse ?
Le PIB (sommes des valeurs ajoutées dans l’économie sur une année) et son taux de croissance sont les indicateurs les plus utilisés en économie pour juger de l’état d’une économie. Mais c’est un indicateur imparfait et souvent mal utilisé. Son but est de mesurer la production d’un pays. Or, on peut lui reprocher de sérieuses limites dans cette mesure. D’autre part, il est considéré le plus souvent comme un indicateur du bien-être, ce qu’il ne peut être de façon totalement satisfaisante. Le PIB prend mal en compte les activités non marchandes. La comptabilité nationale intègre la production publique par le biais de son coût de production. C’est une mesure qui sous-estime ou surestime la productivité du secteur public (qu’on paie un fonctionnaire à ne rien faire ou au contraire à effectuer de gros efforts ne change rien, seul son salaire détermine sa production). Le PIB ne prend pas en compte non plus la production domestique ou illicite.
La mesure de la qualité des biens est mal prise en compte dans les statistiques. Les biens évoluent en qualité au cours du temps. Mesurer la valeur de la production nécessite de pouvoir mesurer l’évolution de cette qualité, ce qui n’est pas toujours simple. En particulier, les activités de service, qui sont pourtant essentielles, donnent lieu à des difficultés de mesure de la qualité importantes. Comme la production est évaluée à son prix de marché, il est difficile de distinguer ce qui relève de l’inflation et ce qui relève de la hausse de la qualité.
Le PNB est jugé un indicateur plus pertinent, du fait de la mondialisation et les flux de revenus internationaux.
Le PIN (produit intérieur net) est