1. Comment l'Ecole de la République peut-elle intégrer la diversité des expressions culturelles et religieuses, tout en résistant à l'emprise des communautarismes ?

Notre Collège intègre cette diversité sans que cela pose de réels problèmes; les professeurs acceptent une absence ponctuelle pour cause de fête religieuse, qu'elle soit musulmane, juive ? ou chrétienne.

* les signes religieux discrets peuvent être acceptés dans la mesure où ils ne prônent pas des valeurs contraires à celles de la République et n'entraînent aucun prosélytisme. * la notion de respect de la laïcité est abordée dès la 6ème en cours d'éducation civique : comme il nous paraît plus important d'éduquer que d'interdire, il serait bon de mettre en valeur cet enseignement et de l'étendre à d'autres cours ou à l'heure de vie de classe, sous d'autres formes (jeux de rôles).

2. Jusqu'où peut-on accepter les expressions de la mode et de la culture "jeune" dans l'enceinte scolaire ?

L'Ecole est forcément perméable à la culture ambiante, mais le rôle des adultes est de fixer des limites, par simple bon sens, en corrigeant des comportements qui sont perturbateurs (téléphone portable en cours, tenues provocatrices…),

* ce qui nécessite une cohérence des adultes par rapport à ce qu'ils exigent, dans leur comportement personnel et entre eux. * d'où l'importance de se donner les moyens de la concertation au sein du groupe des adultes du collège, toutes fonctions confondues.

3. Comment concilier autorité de l'institution et liberté individuelle à l'école ?

Il nous paraît essentiel de redéfinir les missions d'instruction et d'éducation de l'école et ses valeurs, non seulement au sein du collège, mais depuis les plus hautes instances de l'Etat, avec une réaffirmation forte des notions de respect et d'effort :

* revalorisation du statut d'enseignant et de l'autorité du professeur. * réaffirmation des droits