Quelques grands courants artistiques et esthétiques depuis la renaissance
I- L’esthétique occidentale : une relecture paradoxale de la conception antique du Beau.
1401 : concours de la deuxième porte en bronze du baptistère, à Florence, acte fondateur de la renaissance toscane. 1) Les deux Renaissances italiennes : XVI/XVIe siècle.
Dates à retenir :
1485 : La naissance de Vénus (Botticelli) : première représentation d’un nu féminin.
1500 : La statue de David (Michel-Ange) : première représentation d’un nu masculin.
1507 : La Joconde (Léonard De Vinci).
1508-1512 : Plafond de la chapelle Sixtine (Michel-Ange).
1562 : Les Noces de Cana (Véronèse).
(a) Art & Humanisme.
Art nourrit de la redécouverte des anciens : textes philosophiques, statues antiques trouvées dans les excavations de Rome. Les artistes byzantins afflux en Italie après la chute de Constantinople (1452).
Main mise du pouvoir sur la création artistique (Médicis), qui à travers les allégories esthétiques transmettent des messages politiques.
L’art est toujours lié au religieux, désireux de donner une image grandiose du pouvoir de l’Eglise. Mais l’art du portrait, le culte nouveau du corps par l’apparition du nu témoigne d’une ouverture optimisme sur l’homme et le monde.
Le néoplatonisme médicéen s’intéresse à la définition du Beau à partir des textes antiques. L’académie implantée à Florence aura une grande influence en Europe et diffusera une représentation de la vision du monde chrétienne. Caractérisée par : une hiérarchie du sensible à l’intelligible, une représentation allégorique et symbolique, une identification du Beau & du Bien ; elle sera incarnée par le penseur Pétrarque, le peintre Botticelli, le sculpteur Donatello, le maître d’atelier Léonard de Vinci et le polyvalent Michel-Ange.
De nouvelles techniques apparaissent.
Le sfumato (dérivé de fumée), à l’aide de la superposition des couches de peinture qui entoure les sujets d’un halo et noie les