Question corpus.
Victor Hugo, Jean-Baptiste Clément, Louis Aragon et Jean Cassou, ont chacun écrit des poèmes ou chansons qui sont devenus des chants de révoltés et de résistants, chacun à leur façon, il passe un message.
Tout d’abord, Victor Hugo cherche à dénoncer la fatalité et la cruauté auxquelles font face les résistants, avec Gavroche, enfant des rues, il montre qu’il se battra jusqu’au bout pendant la révolution, alors qu’il chante et nargue les nationaux pendant qu’il cherche des munitions, Gavroche se fait tirer dessus, mais jamais il ne semble affolé, il remplit sa mission, jusqu’à ce qu’un premier coup de fusil l’affaiblisse et qu’un second le tue. Malgré ça, on retient que Gavroche a donné corps et âme pour une cause, il n’a pas fuis, même quand il a été touché vers 21-22 avec le lexique de la blessure « Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traitre que les autres, finit par atteindre l’enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s’affaissa. » Il a tout donné et c’est ce que Victor Hugo veut passer comme message, il stimule les révoltés avec la cruauté de l’enfant tué, et les motive à donner corps et âme. Ensuite Jean-Baptiste Clément et Louis Aragon évoquent le ‘beau temps après la tempête’, les souvenirs, les rêves, ce qu’il y a de l’autre côté des atrocités de la guerre ou du massacre des révoltés de la Commune. Ils dénoncent ce qu’il y avait et ce qu’il y aura avant et après la guerre, les deux poètes ne parlent pas beaucoup des combats, batailles etc, et pour preuve le lexique de la blessure est là, peu utilisé. Dans ‘le temps des cerises’ en chantant cette chanson, les révoltés reprennent espoir et peuvent essayer d’entrevoir la liberté. Avec Aragon, ce sont plutôt ses souvenirs qui sont abordés, il cherche à se remémorer la liberté qu’il a connu avant la seconde guerre mondiale, il se rappelle, les beaux moments qu’il a passé, les beaux endroits qu’il a vu. Ce poème est donc plus nostalgique que celui