question corpus
Les textes du corpus ont en commun de critiquer l'homme. Quelle place accordent-ils à l'homme dans l'univers ? Les textes du corpus ont une vision négative de l'homme. Dans le texte de Michel de Montaigne, des Essais (publié en 1580-1588-1595), Chapitre XII du livre II, l'homme est décrit comme : "misérable et chétive créature" (L9) ou même dans le texte de la Fontaine, des Fables, (du livre IX, 4 de 1679), l'homme est représenté comme un simple paysan : Garo. Dans le texte de Jean Rostand Pensées d´un biologiste de 1954 où l'homme est une espèce passagère : "comme ont passé les dinosaures et les stégocéphale" (L15-16). En effet, l'homme est décrit d’une façon péjorative. De plus, l'homme dans les textes de Montaigne et de La Fontaine est aussi décrit comme une créature pleine d'orgueil, Montaigne : "cette misérable et chétive créature … se dise maîtresse et impératrice de l'univers" (L10), La Fontaine : "on ne dort point,…., quand on a tant d'esprit". Mais, il y a quelques différences d'opinion. Ainsi, à la différence de la Fontaine, Montaigne se demande si le monde aurait pu être concédé aux sages (L 15). La Fontaine, lui, fait une satyre de la simplicité de l'ésprit humain, qui pense que tout a été fait pour lui : "oh, oh, dit-il, je saigne!…. Dieu ne l'a pas voulu…". Pour finir avec les différences, Rostand, a la différence des autres auteurs, prend une dimension scientifique et nous transmet l'idée que l'homme n'a aucune importance dans l'univers puisqu'il disparaîtra un jour.
On conclue que les trois textes accordent une mauvaise place à l'homme dans l'univers. En effet les trois auteurs trouvent que l'homme est une créature simple, pleine d'orgueil, qui n'a aucune importance dans un monde où la nature est toujours supérieur à lui.
Marco Vargas Llosa, un auteur contemporain, confirme à sa manière : « Une poignée de personnages littéraires ont marqué ma vie de façon plus durable qu’une bonne partie des êtres en