Question Corpus
Introduction : Ce corpus s'inscrit dans l'objet d'étude portant sur le réalisme et le naturalisme. Il a pour thème les incipits réaliste ( l'incipit réaliste est le début d'un roman réaliste). Nous disposons de trois incipits. Le premier est l'incipit du texte « Le Colonel Chabert » (1832) de Balzac ; le second est l'incipit du texte de « Germinal » (1885) de Zola et le dernier est l'incipit du texte « Pierre et Jean » (1888) de Maupassant. Le problème concerné est de savoir en quoi ces incipits sont réalistes.
Les points de vues dominants dans ces textes sont ominiscient et interne.
- Texte A : Le Colonel Chabert
Le point de vue dominant dans ce texte est ominscient. Car le narrateur sait des informations sur les personnages (« à un clerc,appartenant au genre de ceux qu'on appelle dans les études des saute-ruisseaux..)(l1-1)), sait aussi des informations sur les lieux(« où demeurait maître Derville,avoué.)(l7). le narrateur sait aussi l'histoire d'avant dont le lecteur ignore.
-Texte B : Germinal
Dans ce texte, il y a les trois points de vue qui sont exprimés. Dès la première phrase de l'incipit, c'est le point externe qui est adopté car le narrateur en sait moins que le personnage. Dans le deuxième paragraphe, l'homme est décrit comme si il était vu de près mais de l'extérieur.(l'attention est donné aux vêtements qu'il porte). Le point de vue interne est aussi adopté dans les deux paragraphes, le lecteur passe d'abord par une appréhension extérieure du personnage puis il est invité à partager son opinion . Puis le point de vue ominscient, qui apparaît dans les indications spatio-temporelles (deux heures, dix kilomètres, vent de mars, depuis une heure..) et également dans une phrase au centre du deuxième paragraphe (« Une seule idée occupait sa tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour ») (L12-13).
Texte C : Pierre et Jean
Dans cet extrait, le narrateur est assez discret