Question de bac : quels charmes divers les auteurs du corpus prêtent-ils aux lectures d’enfance et d’adolescence ?
I. L’évasion
A. Fuite
B. Rêve, idéalisation
C. Identification au héros
II. Emotion et plaisir
A. Le plaisir de la lecture et la decouverte
B. Sentir l’émotion avant la compréhension.
III. Formation de l’adulte.
A. Liberté
B. Esprit de résistance
C. Esprit critique
Les auteurs du corpus attribuent divers charmes aux lectures d’enfance et d’adolescence.
Quels caractères peuvent séduire un enfant ou un adolescent dans un livre et qu’est ce que ces charmes peuvent lui apporter ?
Nous Aborderons d’abord la question d’évasion sous les différentes formes interprétés par les auteurs.
Puis nous verrons que la lecture apporte aussi un certain plaisir et permet la découverte de certaines choses.
Enfin qu’elle permet la formation de l’adulte.
La question d’évasion est présente dans plusieurs des textes, mais elle nous apparait nuancée.
Elle permet d’échapper à l’ennui, dans le texte de Jules Vallès, l’enfant puni ne voit plus le temps passé plongé dans sa lecture.
Cette évasion nous apparait comme une fuite du quotidien ou bien de la réalité. Daniel Pennac, nous le dit clairement : « Nous sommes des fuyards occupés a nous construire, des évadés en train de naître. »
De surcroît, cette évasion devient un rêve voir même une idéalisation. Ainsi Emma, dans Madame Bovary ne possède que des romans d’amours tout à fait fantasques pour unique conception de l’amour. Elle finit même par s’identifier aux héroïnes de ses livres, qui sont de grandes dames, afin de « ressentir » ce qu’elle n’obtiendra jamais de sa propre vie.
On observe cette identification aussi cette identification au personnage dans le texte de Jules Vallès, l’enfant ne fait plus la différence entre le réel et la fiction. « Est-ce vendredi ? Sont-ce des sauvages ? »
Par ailleurs, Jean Guéhenno attribut plutôt un plaisir à la lecture, il pense que la lecture n’as pas pour seul