Question de corpus "chanter la révolte"
Jean Cassou était un écrivain, un résistant, un critique d'art, un traducteur et un poète français. Il était également le directeur-fondateur du Musée national d'art de Paris et le premier président de l'Institut d'études occitanes. Il est arrêté en 1941 et est emprisonné à la prison militaire de Furgol à Toulouse. Durant cette incarcération, Jean Cassou s'est récité les poésies et les chansons qu'il savait par cœur. Mais dans quelle mesure son poème est-il une variation sur « Le Temps des cerises » ? Et quel est l'enjeu d'une telle « réécriture », composée au secret sans papier, ni crayon ?
« La pluie que, depuis le temps des cerises... » est un poème faisant parti des Trente-trois sonnets composés au secret de Jean Cassou. Ce dernier nous fait une variation de la chanson « Le Temps des cerises ». Nous pouvons dire en premier lieu que ces deux textes sont des chansons engagées (malgré que « Le Temps des cerises » n'en soit pas une à l'origine). Elles clament les méandres de la guerre en exprimant poétiquement ce que les gens pensent. On remarque aussi que, dans les deux textes, « le temps des cerises » est situé à la fin du premier vers. Les deux textes nous parlent des bons et des mauvais côtés de la guerre. Les deux textes font un euphémisme des mauvais côtés en les introduisant entre de bons côtés. Néanmoins, les deux textes n'ont pas été écrits à la même époque. La longueur des aussi grandement différente. Le texte de Cassou est d'ailleurs plus court mais d'autant plus fort au niveau des mots à mon goût. Je trouve que les mots sont quasiment plus violent que dans le texte de Clément.
L'enjeu d'une telle « réécriture » est de pouvoir appeler à la guerre toutes les personnes opposantes. Je pense aussi que son but est de transmettre, en les modernisant, les textes qu'il a aimé. Le texte de Clément est un magnifique texte qui pour moi retranscrit bien les ressentis des personnes. L'avantage est aussi qu'il met beaucoup en euphémisme les