Question de Corpus et intro commentaire
Nous avons ici trois scènes d’exposition de pièce théâtre issu de trois œuvres différentes : Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset, Embrassons-nous, Folleville de E. Labiche et A. Lefranc et Ubu Roi d’Alfred Jarry. Le texte d’Alfred de Musset parle de la tromperie, Claudio soupçonne Marianne, sa femme, d’avoir des amants. Le thème de celui d’E. Labiche et d’A. Lefranc est le mariage, Folleville ne veut pas épouser Berthe, la fille de Manicamp, pour épouser sa cousine Aloïse. Le dernier extrait parle de la conspiration car Mère Ubu veut devenir reine de Pologne et essaye donc ce convaincre Père Ubu de conspirer pour renverser le roi.
Pour le premier extrait d’Alfred de Musset, on a un début in medias res car le lecteur est directement au cœur de l’action, d’un dialogue sans savoir ce qu’il s’est passé avant. Ce texte commence par « Eh bien ! Ciuta, qu’a-t-elle dit ? », cela éveil tout de suite la curiosité du lecteur qui a envie d’en savoir plus, cela nous plonge dans l’intrigue.
Dans l’extrait de Labiche et Lefranc, l’histoire début par un monologue de Folleville expliquant pourquoi il ne veut pas épouser Berthe. Il est embarrasser du fait qu’il doit le dire au père de cette dernière. Le lecteur se demande donc comment il va gérer cette situation, il se demande s’il va y arriver. Le lecteur a donc envie d’en savoir plus et d’aller plus loin dans l’histoire. On retrouve dans cet extrait beaucoup de didascalie et de rhétorique.
Dans le dernier extrait, celui d’Alfred Jarry, le début in medias res est aussi utilisé ce qui interpelle le plus le lecteur est le langage familier utilisé (« Merdre » l.1). A l’époque, ce genre d’expression choquait le spectateur, les règles de bienséance devait normalement toujours être respecté c’est pour cela que l’on voyait très rarement ce genre d’expression. Pour les lecteur d’aujourd’hui, cela donne un petit côté comique et original à la pièce ce qui l’incite à aimer l’œuvre.
La scène d’exposition