Question de corpus sur les cycles rhénans
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Question de corpusAlcools, d’Apollinaire est un recueil de poème publié en 1913 qui comporte plusieurs parties, dont le cycle Rhénan que nous allons étudier. Ce cycle est suite aux séjours d’Apollinaire aux Ardennes, puis en Allemagne où il a été précepteur. Ce séjours où il est fortement marqués par les paysages rhénans, les populations marginalisées ainsi que les amours déçus se reflètent dans ses poèmes que nous allons étudier : « Marizibill », « Saltimbanques », « Le vent nocturne », « La tzigane » ainsi que « Les rhénanes ».
Les populations marginales apparaissent souvent dans ces poèmes, dût à la fascination de l’auteur pour eux. C’est le cas de « Marizibill », où l’auteur parle d’une prostitué « exotique » (« Elle allait […] Offerte à tous » ; « venant […] d’un bordel de Changaï ») et d’un juif (« C’était un juif »). Dans le poème « Saltimbanques » apparaît aussi des personnes en marge de la société (« les baladins ») qui passent de villages en villages en faisant leur « spectacle » pour gagner leurs vie. Ce thème récurant apparaît aussi dans le poème « La tzigane », où Apollinaire parle d’une liseuse d’aventure (« A ce qu’a prédit la tzigane »), mais aussi de mendiants (« les mendiants »). Apollinaire mentionne également une classe souvent à part de la société dans « Le vent nocturne » (« les vierges les vieillards et les poètes »).
Les paysages rhénans apparaissent souvent dans ce cycle comme des paysages majestueux et mélancoliques (« Le Rhin »). (« Dans la Haute-Rue à Cologne ») mentionné dans « Marizibill » fait la mention de la rue de la prostitué, mais l’auteur a également fait mention de deux lieux exotiques (« Changaï » et « Formose » (île de Taïwan)). Les éléments des paysages rhénans se retrouvent dans les poèmes (exemple : « Dans la plaine », « chaque arbre fruiter » dans « Saltimbanques » ou encore « fleuve » dans « Le vent nocturne » ). On peut également remarquer la présence très forte des arbres et de la forêt (« les cimes des