Question de corpus sur Les textes de Céline, Jünger, Cendrars et Homère
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Dans le corpus, la violence guerrière est présentée de façon contrastée, entre heroïsation et répulsion.La violence héroïque est marquée par le ton épique: dans le texte de Cendrars, la décapitation est très détaillée : "Je lui sautai dessus et lui portai un coup terrible qui lui décolla presque la tête..." Idem pour Jünger et pour Homère. Les hyperboles accentuent ce côté héroïque: "Partout Achille s'élançait, furieux, avec sa javeline, égal à un dieu..." pour l'Illiade, et il en est de même pour le texte de Cendrars, avec par exemple la scène de la décapitation. Généralement, le ton épique et les hyperboles s'accompagnent. Il y a aussi les images, comparaisons et métaphores que l'on retrouve dans les textes d'Homère et de Cendrars: " La divine flamme d'un feu s'élance..." On découvre également dans ces textes l'ivresse de la violence, où les personnages ne sont que d'immondes machines à tuer, la raison n'existe plus: " je perdis complètement la tête", dans Orages d'acier; "...tuant, retuant..." dans La main coupée. Les soldats ne savent plus ce qui est bien ou mal, il n'y a plus de pitié, plus de sentiment, rien.
La répulsion est quant à elle, quasiment omniprésente dans les textes de Jünger et Céline: entre la violence, la souffrance, la peur et la satire faite de la guerre, l'image de la guerre donnée ici est très péjorative. Pour commencer, il y a les images négatives: "La grande souffrance régnait en ce lieu", dans Orages d'acier, mais aussi "Toutes ces viandes saignaient énormément ensemble", dans le texte de Céline. Ces images négatives sont souvent synonyme de violence, mais elle n'est pas infligée par le héros: elle est subie. Dans Voyage au bout de la nuit, cette phrase "Des obus éclataient encore à droite et à gauche de la scène" montre l'impuissance ressentie par les soldats, ces boules de ferrailles étaient maitre de leur destin, ils ne contrôlaient rien du tout. Jünger le prouve également quand il dit "...le gradé