question de corpus
Molière a su donner une vitalité à ce thème ; cela fit scandale à son époque. Cette pièce est toujours appréciée à notre époque en raison de sa charge féministe plutôt moderne : l’intrigue prouvera que même en enfermant une jeune fille loin du monde, de la morale, des êtres et de la connaissance, celle-ci trouvera la force de l’amour véritable et réussira à s’échapper des pièges tendus.
La scène présentée exprime parfaitement le mélange de comique et de pathétique qui fait la particularité de la pièce : Arnolphe va « souffrir en damné », mais il l’a bien cherché, car la cause de sa souffrance est l’ingénuité et la naïveté dans laquelle il a plongé Agnès pendant toutes ces années, qui font qu’elle avoue en toute innocence, étape par étape ce que le soupçonneux Arnolphe pouvait craindre le plus : Agnès a fait une rencontre, la rencontre de l’amour.
Différentes étapes marquées par questions, l’enquête d’Ar est d’abord menée sourdement puis craintivement.
- enquête par allusion ( vers 1-15 : Ar parle de tout et de rien, pour introduire le sujet progressivement, mais aussi par crainte ; en agissant ainsi, il fait comme si rien ne s’était produit.
Il se résout tout de même à introduire le sujet en insinuant que cela vient de rumeurs ; il essaye ainsi toujours de se rassurer.
« quelques voisins m’ont dit qu’un jeune homme inconnu », « méchantes langues »
) Introduction :
Au retour de la campagne, Horace tombe amoureux d'une jeune fille, Agnès. Or elle est promise à Arnolphe. Arnolphe va éprouver une très vif colère : la jalousie. Arnolphe va faire subir un interrogatoire à Agnès. Il ne va pas poser les questions à Agnès directement.
Une scène comique et pathétique
Plan:1. La partie comique de la scène
2.Arnolphe un personnage pathétique
II) Lecture analytique :
1. La partie