question de corpus
Les auteurs de ces 3 textes critiquent les superstitions : s’y prennent-ils de la même façon ?
Qu’il s’agisse d’un roman, parodie d’épopée comme « Gargantua » de Rabelais, du fameux conte philosophique « Zadig » de Voltaire ou de la pièce de théâtre satirique de Fontenelle, ces trois textes, de dates différentes, critiquent et ridiculisent les superstitions de l’époque. Il s’agira de comprendre quelles méthodes, quels procédés d’écriture, emploient-ils pour dénoncer la crédulité des gens ? Afin d’argumenter en défaveur des superstitions les trois textes fictionnels, ont chacun leurs techniques ; pour les textes 1 et 2, c’est le choix du dialogue qui sera privilégié ce qui introduit « un effet de réel » où des phrases de types interrogatives et exclamatives permettent au lecteur de s’identifier. Dans le texte de Fontenelle, le dialogue est familier, au contraire chez Rabelais le dialogue est soutenu et intégré dans le récit. En revanche, Voltaire utilise un narrateur omniscient, Zadig qui est ici son porte-parole. L’intention, c’est la satire, la critique, qui se cache derrière cette fiction, présente dans ces trois textes. La fiction permet d’apporter certaines réponses qui ne sauraient être comprises ou retenues sous un autre aspect.
Par exemple, derrière la fiction du conte voltairien, il y a une réflexion, un sens caché, implicite qui amène le lecteur à « avoir » une pensée.
Dans ces 3 textes, il s’agit bien de l’argumentation indirecte qui vise au travers d’un récit fictionnel plaisant, à conduire le lecteur à partager le combat philosophique des auteurs.
Ces trois textes, qui utilisent les registres ironiques et satiriques, font du lecteur un allié qui se range du côté des portes paroles : les auteurs. Tantôt, ce sont deux thèses qui s’opposent : pour ou contre l’influence des astres sur les Hommes ou encore pour ou contre les pèlerinages. Quant à