question de corpus
“Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.” Ce n'est qu' à partir du 18 ème siècle que la peine de mort va commencer à être défendue. Nombreux seront les abolitionnistes, écrivains, dramaturges, hommes politiques qui prendront cette citation comme leur cheval de bataille. Ils utiliseront l'argumentation afin de défendre, de convaincre, de persuader de la véracité de leur thèse. Une argumentation qui prendra plusieurs formes comme nous pouvons le voir avec ces trois documents mis à notre disposition.Rédigés entre 1929 et 1998, il s'agit d'un extrait du dernier jour d'un condamné de Victor Hugo, d'une chanson « l'assassin assassiné » de Jean loup Dabadie et d'un article de journal intitulé « une exécution très clean » d'Alain Rollat.
Nous nous demanderons donc quels sont, ici , les procédés utilisés pour dénoncer cette pratique.
Notre réponse s'axera sur 3 parties : La force de la persuasion, la présence de l'ironie et enfin le paradoxe entre le sujet grave de la peine de mort et le thème du spectacle.
L'art de persuader consiste autant en celui d'agréer qu'en celui de convaincre .En plus de soutenir ou de contester une idée, cette tentative vise dans un même temps à agir sur le destinataire en faisant appel à ses émotions, à ses valeurs. Les champs lexicaux de la mort, de la guillotine sont présents dans les trois textes : « la mort, l'échafaud », « bourreaux,assassin » et « exécution, couloir de la mort ». Une technique de persuasion qui consiste à installer un décor angoissant mais terrible.Une triste mélodie s'installe le long du premier texte avec le champ lexical de la musique « composent, musique, chanson » mais il n'est plus de temps de rire ni de chanter « vous chanter un silence » vers 60, significatif de la mort « mais on ne peut certains jours écrire des chansons d'amour » vers 32,33 nous sommes dans des temps graves . Tout comme « réglé