Question de syntèse
En l’appelant de plusieurs façons le Poète appelle son destinateur d’une aire d’insolence. Ainsi, dans le sonnet de Ronsard « Quand vous serez bien vieille » destiné à Hélène il inspire une certaine mélancolie due à un amour non partagé, « regrettant mon amour et votre fier dédain » (vers douze). Ronsard prend un ton glacial pour décrire le futur de sa belle, ce qui a pour but de rendre le propos de l'auteur d'autant plus persuasif. Dans son premier tercet il emploie le champ lexical de la mort « fantômes » (vers neuf), « os » (vers neuf) et « ombres myrteux » (vers dix) dans le but de l'effrayer et lui faire entendre raison. Cependant, il insiste de manière cruelle avec le champ lexical sur la vieillesse qui attend son amour si celle ci refuse de se joindre à lui « bien vieille » (vers un), « vieille accroupie » (vers onze) ainsi que « regrettant » (vers douze). Ce sonnet ne cherche pas à la célébrer Hélène mais lui renvoie plutôt une image peu flatteuse d'elle-même. Sa beauté n'apparaît qu'à l'imparfait : "Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle" (vers quatre). D’autre part le poème de Corneille « Stances à Marquise » est un poème lyrique. Dans les huit strophes en heptasyllabes des Stances à Marquise, le poète prend la parole, s'adresse à la jeune mademoiselle et l’apostrophe liminaire « Marquise »(vers un) nous permet d’identifier le destinateur mais l'insistance sur le thème du temps est l'indice de la réflexion qui dépasse une simple invitation d'aimer. Il utilise l’impératif pour parler à sa mademoiselle «