Question finale de marketing culturel
Question :
Vous désirez démarrer une entreprise artistique à Montréal. Quelle serait votre approche, vos obstacles et défis à relever ?
Le système québécois est en situation difficile. Dans ce devoir, je traiterai cette difficulté et de comment s’y adapter pour établir mon projet culturel. Je mêlerai mon ressenti personnel à ce que le cours m’a appris et fait réaliser. Je serai donc assez subjectif puisque c’est un sujet me tient réellement à cœur et je tenterai d’apporter des éléments de réponse utiles pour créer mon entreprise artistique à Montréal, mon objectif professionnel principal à terme.
Pour commencer, ce qui m’a fait prendre conscience du problème culturel à Montréal, c’est ce que j’ai ressenti face au personnel de l’Espace Go. Ils me sont apparus comme des martyrs, se saignant à la tâche pour la simple conviction que l’art a le droit à sa place. Je me suis dit qu’il y avait un problème, que l’art en soi apporte assez aux gens pour qu’il puisse être rentable de lui-même et qu’on puisse mêler création et gestion en s’y prenant bien, le tout sans reposer autant sur les subventions. Je sais bien que je ne suis pas le premier à m’insurger contre l’omniprésence des aides externes dans le milieu artistique, mais j’ai quand même voulu trouver une forme de solution pour y remédier. J’ai dû identifier les problématiques majeures. Pour moi il y en a deux :
D’un côté, nous vivons dans une société où les dépenses des gens pour le divertissement convergent vers les mêmes « œuvres », les œuvres de masse. Comme le disait un gestionnaire de l’Espace Go, aller voir un blockbuster au cinéma pour 15 dollars ne choque personne, mais dépenser la même chose pour une pièce de théâtre (qui au final marque en général bien plus le spectateur) n’est pas dans les mœurs. Il s’agirait donc de proposer des campagnes de communication autour de la culture en général, en récoltant par exemple des impressions enthousiastes de personnes après une