Question sur corpus verlaine
Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Le corpus est composé de cinq poèmes de cet auteur, parlant tous principalement de la nature et des sentiments éprouvés celui-ci. Mais comment nature et expression des sentiments sont-elles reliées dans ces cinq poèmes du recueil Romances sans Paroles de Verlaine ? Pour répondre à cette question nous allons tout d'abord observer les idées dépeintes par le poète. Ensuite, nous verrons les procédés qu'a utilisé Verlaine pour parvenir à relier ses sentiments à la nature.
Certaines similitudes sur le fond entre ces poèmes sont frappantes dès la première lecture. Entre autre les comparaisons et métaphores faites entre les sentiments (le plus souvent amoureux) de l'auteur et son environnement (qui se partage entre la nature et la ville). Même si l'auteur utilise des mots tel que « fruits », « fleur », « feuille », « branche », « coeur » à connotation positive, son sentiment ressenti est négatif. Il compare avec la nature les sentiments difficiles que lui inspire l'amour. La tristesse est un des sentiment éprouvé par l'auteur. Elle est représentée dans un des poèmes des arriettes oubliées : « Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ;». Le mot « pleure » représente la tristesse alors que « pleut » représente la nature. « Comme » prouve bien que c'est une comparaison. Par la suite, la peur de perdre son amour est un des sentiments éprouvé par Verlaine. Cette peur est représentée dans le poème spleen (mélancolie). Dans celui-ci il décrit la peur qu'il éprouve en utilisant la campagne : « Et de la campagne infinie Et de tout, fors de vous, hélas! ». A travers cette phrase il éxplique que malgré l'amour qu'il porte envers la nature, il n'y a que cette femme qu'il aime. Le mot « hélas » exprime la crainte qu'il éprouve face à la perte de cet amour et la souffrance qu'elle engendrerait. Pour finir le dernier sentiment ressenti est la peur