Question sur corpus
Le corpus donné à l’étude est composé de trois extraits de pièces de théâtre. Le premier texte fait partie de l’Illusion Comique de Corneille, œuvre publiée en 1636. Corneille est resté l’un des plus grands dramaturges du XVIIe siècle grâce à ses nombreuses comédies comme Le Cid. Le second, datant de 1951 est extrait de La Répétition ou l’Amour puni. Cette œuvre a été écrite par Jean Anouilh, célèbre dramaturge français du XXe siècle. Enfin, le dernier texte de Jean-Luc Lagarce est issu de sa comédie Nous, les héros publiée en 1997. On peut alors se demander en quoi ces trois scènes constituent une réflexion sur le théâtre. Nous verrons dans un premier temps qu’elles présentent une réflexion sur le métier d’acteur. On trouve par ailleurs une réflexion sur la représentation théâtrale.
Premièrement, on peut rapprocher ces trois textes de par leur réflexion sur le métier d’acteur. En effet, on trouve un éloge du métier de comédien dans l’Illusion Comique, il est désigné par les groupes nominaux « ce noble métier », et « ce haut rang d’honneur » qui prouvent qu’il s’agit d’un métier valorisant et peu ordinaire. Il est également décrit comme divers : « L’un tue, et l’autre meurt, l’autre vous fait pitié ». Dans le texte de Jean-Luc Lagarce, il est présenté comme un métier qui n’est pas destiné pour tous, Madame Tschissik estime que Joséphine n’est pas une actrice comique mais qu’elle est risible : « Elle n'est pas comique. Elle est risible. Involontairement. J'ai déjà vu des acteurs comiques, je sais ce que c'est, je n'ignore pas ce que c'est, mon mari, là – lui, là, mon mari – mon mari est lui-même un acteur comique. ». Ce métier paraît difficile, en effet Madame Tschissik a le sentiment d’avoir loupé sa représentation : « quelqu'un dans mon dos les fait rire, rire et pouffer, lorsque je parle et m'apprête à mourir, peut-on imaginer que je ne m'en rende pas compte ? ».
De plus, dans La Répétition ou l’Amour puni, il semble falloir