question sur corpus
Tout d’abord nous pouvons remarquer que Baudelaire compare le poète a un bel oiseau, l’albatros. En comparant le poète à un albatros Baudelaire élève le niveau de l’artiste. Dans son poème Baudelaire se rapporte à l’espace aérien ainsi qu’à l’aspect sublime. Au dessus de l’horizontalité médiocre qu’est la société ces « vastes oiseaux des mers » aux « ailes de géant » donnent une impression de majesté. Ces valorisations en font un oiseau exceptionnel. Cependant ce poème donne de l’albatros une deuxième vision totalement opposée. Lorsqu’il se pose, celui-ci parait ridicule ses ailes sont comparaient à des « avirons » ; d’un vol royal on passe au boitement de l’infirme. L’oiseau est agressé moralement en étant caractérisé comme « gauche et veule » « comique et laid » puis physiquement par les moqueries des marins « l’un agace son bec », « l’autre mime, en boitant », puis par « l’archer » et les « huées ». Cette faiblesse de l’oiseau qui nous est représentée est accentuée par les modalités du troisième quatrain. Selon Baudelaire, la place du poète dans la société est comparée à un albatros, c'est-à-dire qu’il est majestueux et au dessus de la société dans ses poèmes, mais au contact des hommes il n’est plus rien et devient ridicule. Le poète se sent exclus de la société. Ceci est remarquable aussi chez Corbière. De la même