Question sur corpus
Le corpus à étudier regroupe deux textes. Le premier est un extrait de La Chartreuse de Parme écrit par Stendhal en 1839, le second est lui un extrait d’une œuvre de Proust écrite en 1913, Du côté de chez Swann. Nous montrerons en quoi ces textes invitent le lecteur à porter un regard critique sur les personnages. Dans un premier temps, nous nous intéresserons à la tonalité ironique que donnent les auteurs à leurs personnages pour nous pencher dans un second temps à leurs défauts.
Tout d’abord, ces textes illustrent la critique des personnages à travers la tonalité ironique que nous transmettent les auteurs dans ceux-ci. En effet, le personnage de La Chartreuse de Parme est heureux de pouvoir tuer des personnes, Stendhal nous en fait part ironiquement d’après « Enfin, je vais me battre réellement » l.1-2. L’auteur est risible face au personnage en le nommant « notre héros » l.21-22. Il en est de même pour Du côté de chez Swann où Proust développe l’ironie à travers « on avait chez eux « son couvert mis » » l.1-2 et « seulement si « ça lui chantait » » l.3-4. Nous pouvons remarquer que l’auteur se sert des guillemets pour se moquer des personnages. Si le lecteur peut porter un regard critique sur les personnages du fait que les auteurs soient ironiques, pour autant le lecteur peut porter un regard critique sur les personnages à cause de leurs défauts.
Enfin, les personnages sont représentés avec des défauts, c’est en cela que ces textes invitent le lecteur à porter un regard critique sur eux. Stendhal évoque les imperfections de son personnage avec « m’exposer à être tué » l.4 ainsi que « se croyait à la chasse » l.22, cela montre que ce personnage se fourvoie. Proust, quant à lui, évoque les défauts des Verdurin avec notamment leur extravagance d’après « faisait s’esclaffer tout le monde » l.17. De plus, les Verdurin sont impolis envers le pianiste, comme le montre « Mme Verdurin protestait » l.8.
Pour conclure, nous avons vu à travers La