Question transversale voltaire candide chapitre 3 / la bruyère caractères

424 mots 2 pages
Les deux textes que nous étudions ont été rédigés par un philosophe des Lumières, Voltaire, et par un moraliste classique, La bruyère. Le premier est extrait du chapitre III du conte philosophique Candide (titres soulignés) datant de 1759 ; le second est tiré du chapitre "Du souverain et de la république" des Caractères parus en 1688. Ces deux passages offrent le même intérêt : ce sont des réquisitoires contre la guerre. Nous allons ainsi observer par quels moyens ils dénoncent cette réalité. On remarque tout d'abord que, si Voltaire choisit l'apologue, c'est-à-dire le détour par la fiction avec les personnages fictifs de "Candide" et des "Abares", La Bruyère opte pour un discours argumenté traditionnel. ces techniques ont chacune leur avantage : la fiction permet de mettre en scène la guerre pour choquer , faire réagir le lecteur qui se trouve alors confronté directement à cette réalité ; tandis que le discours argumentatif vise à convaincre le public en passant par un raisonnement mais aussi par l'émotion : le lecteur a pitié du "jeune Soyecour", La Bruyère se sert donc du registre pathétique. De plus, chaque texte dénonce une origine différente à la guerre : la religion avec les "Te Deum" pour Voltaire, et "l'injustice" unie à la jalousie chez La Bruyère. Néanmoins, les deux auteurs recourent à des procédés similaires pour étayer leur thèse commune : la guerre est une abomination. Ils utilisent tous deux un vocabulaire extrêmement cru, violent : chez Voltaire, on relève "boucherie", "filles éventrées" , "mamelles sanglantes, "brulées" et "bras et jambes coupés" ; chez La bruyère, on note l gradation "se dépouiller, se bruler, se tuer, s'égorger les uns les autres". L'usage de ce vocabulaire montre que la guerre réveille les plus bas instincts humains : es soldats sont d'ailleurs déshumanisés et ressemblent davantage à des bêtes sauvages. En outre, les deux écrivains se servent tous deux de l'ironie, un procédé qui vise à sous-entendre le contraire de

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