Question d'interprétation : médée a-t-elle perdu toute humanité ?
Ce comportement est d’autant plus accentué par ce qu’elle dit : « C’est trop peu de deux » ce qui prouve sa soif de vengeance et ce qui montre bien son envie monstrueuse de vouloir infliger de la souffrance à Jason. Pour continuer on peut voir que Médée éprouve une sorte de plaisir à assouvir à sa vengeance : « Jouis lentement de ton crime, ô ma vengeance ! » on remarque la présence d’une apostrophe associée à une ponctuation exclamative qui donne presque un ton jovial à sa réplique. Elle le répète une seconde fois : « Je n’ai plus rien à te sacrifier, ô ma vengeance » ce qui accentue l’attente qu’elle à eu pour cette vengeance et surtout le plaisir qu’elle à de faire …afficher plus de contenu…
Pour commencer, dès le début Jason ne l’appelle pas par son prénom : « La voilà », comme s’il ne désignait qu’une chose et non Médée. Il le fait également lorsqu’il dit : « Mais arrache-moi la vie, bourreau », ainsi ne l’interpellant pas par son prénom, mais par quelqu’un qui exécute les peines corporelles ordonnées par une cour de justice (spécialement la peine de mort) accentue la perte d’humanité de Médée, qui n’apparaît enfaite plus comme la Médée qu’il eût connu. Par la suite on voit la détresse de Jason dans ces paroles : « Au nom de tous les dieux, au nom de notre commun exil et de cet hymen […] », pour commencer grâce à la répétition de « au nom » on voit que Jason essaie de mettre les dieux de son côté,