Question d’interprétation sur Duras L’amant est une autofiction, en partie autobiographique, écrit par Marguerite Duras publié en 1984. Le texte que nous étudierons aujourd’hui est une parfaite description d’elle-même lorsqu’elle n’était encore qu’une adolescente mais aussi de l’environnement qui l’entoure au moment ou elle écrit. Comment voit-on que l’auteur a un rapport sensible au monde ? Nous allons voir dans un premier temps que sa sensibilité est à la figure de la jeune fille qu’elle est encore ; ensuite nous verrons …afficher plus de contenu…

Mais la description n’est pas que physique il est aussi psychologique. Le fait de décrire de décrire ainsi tout ce qui l’entoure montre son caractère rêveur et sa sensibilité au monde qui l’entoure. Elle décrit le paysage, pourtant monotone, avec la naïveté d’une fillette. Elle ne décrit pas le paysage d’une façon négative mais d’une manière à faire ressortir le …afficher plus de contenu…

Ensuite la couleur rose du chapeau est un rappel au début du texte. Le chapeau ici représente lui aussi la gaité ; il apporte de la couleur dans l’ambiance monotone du lac qui est bruyant sans vraiment l’être. L’ambiance est mélancolique car aucune vie ne semble être présente dans le fleuve, la narratrice semble être seule en face de ce fleuve qui est immobile car il n’y a « pas de vent au-dehors de l'eau ». Le fleuve dans ce texte occupe une place très importante. Il est le centre du texte. Tout ce qui se passe autour est comparé au fleuve (la couleur rose du chapeau qui apporte de la gaité par rapport au fleuve). Tout semble venir du fleuve, de cette étendue d’eau qui transmet « des bruits de voix. [… et] des aboiements de chiens [venant] de