Questions corpus + commentaire phèdre
Questions :
1 ) Dans le texte 2, Les fourberies de Scapin de Molière, les didascalies rythment la scène, grâce à elles, on sait si Géronte est caché dans le sac ou pas, et si Scapin déforme sa voix pour ne pas qu’il le reconnaisse. Ce sont les didascalies qui apportent l’humour de la pièce car sinon on ne comprendrait pas la scène, on ne saurait pas que Scapin joue un fâcheux tour à son maître, Géronte, en se faisant passer pour des spadassins qui veulent sa peau. De plus, les didascalies montrent, pour rajouter à l’humour de la scène, que Scapin en rajoute, par exemple : « En se plaignant et remuant le dos, comme s’il avait reçu les coups de bâton ».
Dans le texte 3, Oh le beau jour encore que ça aura été de Beckett, les didascalies rendent le rythme de la scène plus saccadé notamment par la répétition de : « Un temps » qui scande tout le texte. Winnie essaie de parler à son mari presque muet et à peine visible, car elle attend une réponse ou réfléchit avant de poursuivre son monologue. Ils rendent la scène plus dramatique et tragique nous laissant, nous aussi, lecteurs ou spectateurs dans l’attente d’une réponse. Les didascalies nous indiquent également les regards des personnages : « il lève les yeux vers elle. Heureuse », qui nous aident à comprendre le moment, et ajoutent de l’émotion. Elles dévoilent le côté dramatique de la scène car les compagnons sont vieux et en fin de vie. Winnie est dans une situation difficile, enterrée jusqu’au cou totalement immobile, mais elle essaye de parler à son mari. Jusqu’au dernier moment, il ne répond pas mais lui jette quelques regards qui suffisent à la rendre heureuse. Mais lorsqu’elle lui demande s’il a perdu la raison, il réussit à répondre « Win » ce qui la rend heureuse, sûrement juste avant qu’elle ne meurt durant « le beau jour encore que ça aura été ».
2) L’absence de didascalies dans le texte 1, Phèdre de racine, pourrait nous laisser penser que le metteur en scène a toute liberté