Qui est andré fougeron
Fait prisonnier sur le front de Belgique, il parvient à rejoindre la zone libre avant de se réinstaller à Paris et transforme son atelier en imprimerie clandestine. Il participe dans les années 1941 à 1943 aux expositions "Vingt jeunes peintres de tradition française" avec, entre autres, Bazaine, Estève, Francis Gruber, Lapicque, Le Moal, Manessier, Pignon, Tal Coat.
André Fougeron reçoit en 1946 le Prix national de peinture. La toile "Les Parisiennes au marché" (musée d'art moderne de Saint-Étienne) exposée au Salon d'automne en 1948 et son article-manifeste "le peintre à son créneau" le propulsent chef de file du "nouveau réalisme français" qui se veut dans la continuité de la peinture d'histoire à vocation sociale (Poussin, Le Nain, Courbet). S'engageant dans la voie du réalisme socialiste, Fougeron participe ainsi à la campagne menée contre le "Portrait de Staline" par Picasso publié par Aragon dans "les Lettres françaises" en 1953.
Il laisse une œuvre de toiles, lithographies, aquarelles, dessins, présentes dans les musées tant nationaux qu’étrangers (de New York à Moscou) et des mosaïques-céramiques pour la cité technique de Sète ou des écoles de Pantin, Ivry-sur-Seine, Bagneux et d'Arcueil. Deux fresques en céramique, dont une signée et datée de 1959, ornant les murs de la cantine de