C'est Paul Gadenne lui-même qui avait imaginé d'appeler Scènes dans le château le livre qui devait réunir l'ensemble de ses nouvelles et récits dans un ordre qu'il avait prescrit avant sa mort. La publication de cette intégrale, où l'on retrouvera des textes déjà parus en volumes et ceux qui n'avaient connu qu'un passage éphémère dans des périodiques, respecte donc les intentions de l'auteur. Il est intéressant de rappeler à ce propos que c'est avec la publication de Baleine (Actes Sud, 1982) - donc avec un texte court - que l'oeuvre de Paul Gadenne est revenue dans l'actualité littéraire et a reçu une nouvelle reconnaissance. On doit y voir le signe sinon la preuve que, dans l'éclat de leur brièveté, de tels récits sont capables de révéler les âmes avec autant de force que des livres plus amples. C'est en tout cas une invitation à ne pas négliger leur rôle dans une oeuvre désormais désignée comme l'une des plus sensibles de notre temps. Comment parler de ce livre ? Que faut-il dire ?
Je ne peux pas le resituer dans le contexte des "productions" de l'époque, ceci à cause de ma vaste et malheureusement, quelque part, confortable inculture. Que ce soit pour en démontrer la singularité, le génie, ou autre. Je ne peux pas non plus le comparer ouvertement à d'autres livres, tout aussi aimés, tout aussi marquants.Comment parler de ce livre ? Que faut-il dire ?
Je ne peux pas le resituer dans le contexte des "productions" de l'époque, ceci à cause de ma vaste et malheureusement, quelque part, confortable inculture. Que ce soit pour en démontrer la singularité, le génie, ou autre. Je ne peux pas non plus le comparer ouvertement à d'autres livres, tout aussi aimés, tout aussi marquants.Comment parler de ce livre ? Que faut-il dire ?
Je ne peux pas le resituer dans le contexte des "productions" de l'époque, ceci à cause de ma vaste et malheureusement, quelque part, confortable inculture. Que ce soit pour en démontrer la singularité, le génie, ou autre. Je ne peux pas non