Qui touche à mon corps je le tue- critique
Et qu'elle pose des questions.
Voilà le talent d'auteur de Valentine Goby.
Poser des questions existentielles.
Car non, " Qui touche à mon corps, je le tue " n'est pas une chronique féministe pour le droit à l'IVG. et d'ailleurs elle le dit elle-même; si Valentine Goby l'avait voulu elle n'aurait pas choisi cette époque, ces histoires.
Là est bien la question, des corps, des vies, d'intégrité.
S'approprier un corps.
Un enjeu pour chaque humain.
On aurait pu s'y perdre, mais non.
Trois personnages tous liés dans leur histoire, chaque action des uns agies sur les autres. Ces vies entremêlées s'ouvrent à ces questions de corps, d'esprit. Et avec subtilité l'auteur nous transporte dans chaque vies, chaque cause. On est concernés.
Bien sûr puisqu'il s'agit de questions universelles.
Mais pas seulement. Lucie.L, Marie.G, Henri.D tous à leurs manières nous inspirent compassion et tendresse à leur égard.
On ne découvre pas seulement trois personnages mais trois vies.
Accepter son destin en acceptant aussi son image dans le miroir.
Se démarquer, s'affirmer puisqu'on a refusés de nous en donner l'occasion et même s(il on en paye les conséquences de notre vie.
Se détacher d'une mère, vivre de sa propre chair, détruire la vie pour sauver la sienne.
Il n'y a plus d'identification ou si mais elle n'est pas unique. Tout est bien plus complexe.
Il n'y a pas de route à suivre.
Et il n'y a pas de réponse dans ce livre, mais plus de question, et enfin l'opportunité de nous offrir la réponse qui nous