Quod nihil scitur, francisco sanchez

2089 mots 9 pages
Francisco Sanchez, Quod nihil scitur

Plan

1/Introduction

2/Analyse :

- L.1-4 : introduction de l’hypothèse

- L.4-16 : le paradoxe de la démonstration

- L.16-25 : la dénomination/la nature des choses

- L.26-41 : un exemple pertinent : la définition de l’Homme

- L-41-42 : conclusion

3/Conclusion

1/ Introduction

Francisco Sanchez est né en 1551 à Braga, au Portugal et mourut en 1623. Il a côtoyé différentes écoles : Bordeaux, Rome, Montpellier, Toulouse, pour devenir finalement docteur en philosophie et en médecine. Il fut surnommé le Sceptique. Nous verrons pourquoi dans l’analyse qui suivra. Le véritable titre du traité philosophique de Sanchez est Tractatus de multum nobili et prima universali scientia quod nihil scitur[1], mais nous nous focaliserons uniquement sur la dernière partie de l’énoncé : quod nihil scitur, qui signifie approximativement : « Il n’est science de rien. ». Le terme « science » n’est pas dans ce cas à prendre dans le sens actuel, c’est-à-dire comme désignant certaines disciplines ayant pour cible un objet particulier, telle la biologie, la chimie, la physique ; non, ce terme dérive du verbe latin « scio », qui veut dire « connaître ». Le titre de ce Traité signifie donc que nous, humains, ne savons rien, que tout ce que nous croyons connaître se révèle infondé, douteux. Ce thème de la connaissance fut abordé par nombre de philosophes car tout philosophe souhaite parvenir à connaître la vérité. Socrate lui-même, on retient sa célèbre citation : « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien. » Dans son Traité, Sanchez utilise la connaissance, c’est-à-dire tout ce qui touche au savoir ou à l’ignorance qu’a l’homme, et, par ce biais, fait apparaître le thème principal du scepticisme : la certitude. La certitude est le thème qui figure au centre des préoccupations des Sceptiques. Leur but est d’atteindre la

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