Certaines espèces animales vivent en groupes hiérarchisés et organises en fonction des capacités physiologique de leur membres. On peut de la sorte évoquer l’existence de « société animales », mais les sociétés humaines s’en distinguent très clairement : elles sont les seules à évoluer, à connaitre des crises ou modification importantes, à s’inscrire dans l’histoire, et surtout à développer entres elles un certains nombre de relation. Ainsi nait nos devoirs. L’un des plus importants est sans doute notre devoir envers autrui. Le devoir est un impératif qui implique un choix, une décision. On peut donc dire qu’obéir au devoir à faire est une obligation, qui n’est ni une contrainte, ni un nécessite. En effet, alors qu’il nous est impossible de ne pas boire, il nous est tout a fait possible de ne pas respectez la vie d’autrui : il y a belle et bien des assassins. De plus, le devoir ne se fonde pas sur notre envie ou nos désirs ; consciemment ou inconsciemment, il peut nous arriver de souhaiter la mort de quelqu’un. Le devoir est donc une obligation interne a l’individu. Le problème consiste à trouver le fondement de cette obligation ?

Nous verrons dans un premier temps le lien quasiment nécessaire entre la notion de devoir a l’égard d’autrui et notre intérêt et notre bonheur personnel. Puis nous verrons au contraire avec Kant, qu’il peut être difficile de séparer le respect des autres d’une sorte de moralité en vers nous-mêmes. Pour finir, nous verrons que Hobbes contredit Kant, et démontre que ce qui donne la source de nos devoirs, c’est la loi.

Elle l’est en vous comme en moi et au même titre. Relativement à moi elle m’imposait un devoir ; en vous elle devient le fondement d’un droit, et m’impose par là un devoir nouveau relativement à vous.
Je vous dois la vérité comme je me la dois à moi- même ; car la vérité est la loi de votre raison comme de la mienne. Sans doute il doit y avoir une mesure dans la communication de la vérité