Le texte de Kant intitulé « Réflexions sur l'éducation » porte en effet à se poser des questions sur la qualité de l'éducation reçue par les hommes.

Selon Kant, « l'homme ne peut devenir homme que par l'éducation », en effet, sans éducation un homme resterait dans l'ignorance de la culture humaine et serait donc un homme sauvage. Les dispositions naturelles que détient l'homme ne seraient pas développées et l'empêcheraient d'atteindre son but. Puisque l'éducation est primordiale, il faut donc qu'elle soit la meilleure possible. Pour cela, les « grands » devraient mettre à profit leurs savoirs en les réunissant.

Dans le deuxième paragraphe de cet extrait, Kant commence par annoncer la thèse qu'il va défendre. En reprenant ses mots, « l'homme ne peut devenir homme que par l'éducation ». L’éducation est donc indispensable à l'être humain et conditionne sa vie future. Par des généralités observées sur plusieurs cas, il affirme que le moyen de transmission de cette éducation, se faisant d'homme à homme, doit être exemplaire. Si le « maître » n'a pas reçu une éducation irréprochable dans sa jeunesse, il ne peut donc transmettre son savoir parfaitement à l’élève. L'éducation englobe la discipline et l'instruction, sans ces deux critères, un homme ne peut être totalement éduqué. L'instruction sert à cultiver un homme, à lui apprendre de nouvelles connaissances ou à développer ses qualités innées. La discipline au contraire, a pour but de rendre un être civilisé, afin qu'il dépasse son état sauvage vers lequel il se dirigerait naturellement. A la suite de ces constatations, Kant émet une hypothèse énonçant que « si un être d'une nature supérieure se chargeait de notre éducation », il pourrait alors déterminer nos dispositions naturelles. En effet, l’éducation d’homme à homme est forcément limitée aux connaissances acquises jusqu’alors. Mais si un être supérieur à l’homme existait, on pourrait alors évaluer nos capacités intellectuelles. Il est vrai qu'en