Chacun connait l’interrogation du chevalier d’arc « noblesse militaire : depuis quand ces deux mots ne sont-ils plus synonymes parmi nous ? »Certes un même statut juridique, la conscience d’appartenir à un même ordre parfois les mêmes préjugés tout ceci fait que l’on a pu parler de l’égalité de tout noblesse. En effet la disparité entre la naissance, les fortunes, les talents, les charges, les carrières et les emplois n’est nulle part aussi grande qu’au sein du second ordre. Or, la guerre de Sept Ans (1756-1763) qui oppose la Prusse et la Grand Bretagne contre la France la Russie, l’Autriche et la Suède et termine par une victoire de la première coalition laisse na France une état affaibli (pertes du premier empire colonial) et divisée par une crise générale qui traverse la noblesse au sens large. La noblesse dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle est 100 à 200 mil individus. Elle était essentiellement composé de (anoblis) bourgeois qui avait achetés les titres. La noblesse de sang est extrêmement minoritaire dans l’ensemble de l’ordre. Elle est néanmoins soudée par certains ordres de valeur. C’est qui fait l’unité de cette noblesse. Ils partagent les mêmes idéaux (L’honor, Sang, l’épée) et se caractérisent par le service militaire avant tout. Cette notion de service est très forte chez les nobles. La noblesse d’épée précèderait ainsi la noblesse de robe en prestige, en théorie. Mais en réalité c’est le contraire. La noblesse voit beaucoup de tension dans le XVIIIème siècle, notamment lié aux mutations qui tiennent d’abord à la diversification des professions de la noblesse. Car on voit de plus en plus de nobles qui investissent dans le grand commerce et dans les manufactures. Ces nobles portent un atteint sur une notion clé de la noblesse, que c’est la dérogeance. (Un noble ne doit pas faire des travaux manuels) Or cette nouvelle noblesse « commerçante » va ,à cause de la richesse acquise, s’introduire dans l’armée en profitant de la vénalité des