Résumé article
B. Chalchat
Résumé :
Le dopage est une chose très fréquente depuis que le sport existe. Son essor considérable va de pair avec l’augmentation de l’exposition médiatique du sport et de l’argent qui est en jeu. Essor accentué avec l’avancée de la médecine qui découvre des produits de plus en plus efficaces chaque jour et rendent donc leur utilisation plus qu’alléchante.
Tous les sports sont malheureusement concernés par ces pratiques, car pour chaque sport il existe des produits ayant des bénéfices sur les qualités requises et sur les performances demandées. En effet, pour l’athlétisme par exemple, le dopage se fera surtout sous forme de dopage sanguin pour les courses de fond ou de demi-fond, alors que pour le sprint ou les lancers, ce sera davantage l’utilisation de stéroïdes anabolisants qui prédominera. Même si certains sports paraissent plus exposés que d’autres comme les sports de force (haltérophilie, lancers) ou les sports d’endurance (cyclisme, ski de fond), il s’avère que dans multiples autres sports comme le football, le rugby ou même la voile ou l’alpinisme, l’utilisation de produits dopants ne soit pas rare. Si ces sports nous paraissent moins exposés au dopage, ce n’est pas parce que sa pratique est moins fréquente, mais parce qu’il semblerait qu’ils ne font pas ou peu l’objet de contrôle anti-dopage.
Heureusement, les sportifs de haut niveau ne sont pas tous dopés. Cependant, les cas connus de dopage grâce aux médias ne représentent seulement qu’une infime partie des cas existants, car de nombreux éléments concourent à en cacher le plus grand nombre. Parmi ceux-là : le secret médical, la présomption d’innocence, les vices de formes, la crainte des procès pour diffamation, la dilution dans le temps de ces affaires… En effet, il semblerait que de nombreux cas de dopage soient « justifiés » par la prescription de certaines substances à des fins à priori thérapeutiques. De plus, on pose également la question