Au cours de la première partie de l’article, l’auteur expose l’évolution de l’analyse comparative au cours de la seconde moitié du XXème siècle puis il émet des critiques sur la méthode d’analyse comparative contemporaine née à la fin des années 1970 et utilisée encore aujourd’hui. Patrick Hassenteufel en vient à expliquer en quoi ces méthodes sont réductrices et limitées. Il dénote quatre méthodes qu’il juge inefficaces parmi les quel on peut relever des études à plusieurs auteurs, des études sans connaissance aucune du terrain mais aussi les analyses qui se font sans un ensemble de données primordiales ou encore les études qui se font sans remise en question et reproblematisation de l’objet étudié. La méthode à mettre en place afin de faire une analyse comparative construite est de « déconstruire », c'est-à-dire d’isoler chaque objet de la comparaison, puis de « reconstruire » en reformulant les questionnements, en les rendant plus universels. En continuant dans les limites de cette méthode de comparaison toujours dans une étude de politiques publiques, l’auteur mentionne le fait que les travaux comparatifs de la troisième phase néglige les « convergences », c’est-à-dire l’influence de facteurs sur un fait et mettent plus l’accent sur les « continuités » que sur les changements. C’est de la même manière que les études actuelles négligent les facteurs transnationaux, qui pourtant, sont souvent un facteur majeur sur les politiques publiques.

Puis, dans une deuxième partie, Patrick Hassenteufel explique les processus d’articulation entre la comparaison internationale et transnationale. Pour cela il est nécessaire d’aborder l’approche par convergence qui est cette fois ci les rapports entre deux éléments de comparaisons de nature différente. La nature de ces relations, encore appelées les « convergences » sont des facteurs qui peuvent expliquer des similitudes ou des différences au niveau transnational et sont, par conséquent à prendre en compte lors d’une