Réveil du Tiers Etat
Il s'agit ici d'une allégorie du "peuple briseur de ses chaînes" : un noble et un abbé fuient, horrifiés à la vue d'un homme du tiers-Etat qui se réveille de son "cauchemar". Il échange les chaînes qui l'ont opprimé contre des armes. Le moment du réveil s'identifie à la destruction de la Bastille que l'on voit au loin. Le réveil se veut énergique et violent. Au fond on aperçoit deux têtes portées au bout de piques, qui rappellent la force et la brutalité du peuple qui se relève. Cette caricature évoque un passage du pamphlet provocateur de l'abbé Sieyes présentant le tiers-Etat comme "l'homme robuste et vigoureux dont un bras est encore enchaîné". En somme, le pamphlet sert à affirmer que le peuple constitue un pouvoir souverain supérieur à celui du roi.
Au bas de l'image, l'homme du tiers-Etat s'exclame : "Ma feinte, il était tems que je me réveillisse car l'oppression de mes fers me donnions le cochemar un peu trop fort".
Lorsque la réunion des états généraux a eu lieu, il y avait de nombreuses controverses et elles ont été représentés dans les caricatures. Comme celle-ci qui est fait par un peintre anonyme.
On peut voir dans un premier plans trois groupes sociaux, l’ecclésiastique, les nobles et le tiers état. La manière dans laquelle ils sont placés montre une «pyramide social». La noblesse et l’Église sont debout, c’est-à-dire qu’il sont dans la pointe de la pyramide á différence du tiers état qui est sur le sol, cela montre la différence du pouvoir. Par ailleurs le personnage du tiers état prends les armes pour ce révélait contre le despotisme.
Dans un deuxième plans on vois la prise de la bastille (1789) qui était ressentie par le peuple comme symbole d’une justice arbitraire et