Ma réaction climatique

Relativement bien au fait des questions touchant l’évolution climatique de ma planète, j’aimerais pour une fois prendre le temps de partager mon opinion et saisir la chance d’être diffusé par le biais de QS, périodique crédible que je respecte…

Voilà, je reconnais l’angoisse en moi, celle émanant du sentiment d’impuissance, celle qui surgit, par exemple, quand je lis un article tel que celui publié dans l’édition de décembre 09-janvier10 de QS à propos de ce sujet on ne peut plus actuel… Beaucoup de facteurs influencent le climat, j’en avais aucun doute au départ et je ne suis guère surpris d’apprendre que la communauté scientifique au front en identifie d’autres de jour en jour. Bravo!!!

Cependant, plus la liste allonge, plus je me sens impuissant et plus j’angoisse. Sauf que là, je me suis dit «Wwwôôôô!!! Minute!!!» Fantastique, nous savons dorénavant davantage quels phénomènes influent positivement sur le réchauffement et lesquels influent négativement. Par contre, je ne suis nullement d’avis que nous devrions tenter d’influer sur eux en espérant contrôler le phénomène global. Je ne peux m’empêcher de penser à la médecine et la pharmaceutique où une pilule sert à contrer les effets secondaires d’une pilule qui sert à contrer les effets secondaires du médicament qui lui a l’action souhaité sur le symptôme (et non pas le problème de surcroît…)

Moi, je suis d’avis que nous devons nous concentrer sur nos comportements humains, ceux qui exagèrent nos émissions et ceux qui exagèrent par la bande, soit positivement ou négativement, les phénomènes naturels de régulation du climat planétaire. Vous l’aurez compris, tous mes respects à monsieur David Keith, mais je ne suis pas du tout défenseur de la «géo-ingénierie», en tout cas pas une «géo-ingénierie» farfelue et surtout pas une qui a le potentiel de générer effets secondaires par-dessus effets secondaires.

Voilà le plus brièvement possible l’exposition de ma réaction climatique