Réglementation prudentielle
Impact sur l'accès des PME au crédit
Concernant les créances en souffrance, les PME-PMI ne sont pour rien dans les problèmes de défaut de paiement que connaissent les banques. Publié le : 09.04.2010 | 15h29
Au regard de la réglementation prudentielle, le secteur bancaire marocain est globalement sain, puisque le cœfficient minimum de solvabilité (8%) est largement dépassé (12%). En outre, le niveau élevé des créances en souffrance ne semble pas affecter la qualité des actifs bancaires. Le taux de provisionnement des créances en souffrance apparaît, dans presque tous les cas, conforme aux règles prudentielles relativement conservatrices pratiquées par les autorités de réglementation, de sorte que celles- ci ne sont pas susceptibles de mettre en cause la bonne santé du système bancaire. Elles comportent des montants importants de créances classées et provisionnées de longue date qui, selon les pratiques comptables internationales, auraient été radiées depuis longtemps ». Pour le CMC (Centre marocain de conjoncture), les institutions financières internationales soulignent que les reproches aux banques marocaines ont une focalisation particulière pour les souscriptions aux obligations du Trésor (leur assurant une rentabilité confortable) alors que le financement des autres secteurs productifs stagne depuis de nombreuses années.
En effet, après une forte progression dans les années 90, le poids des crédits bancaires dans le PIB tend à se stabiliser depuis quelque temps. Généralement, la réticence des banques à l'égard des PME- PMI est expliquée, du moins en partie, par la montée en flèche des créances en souffrance.
En vérité, les PME- PMI ne sont pour rien dans les problèmes de défaut de paiement que connaissent les banques. Selon diverses évaluations, les créances en souffrance sont le fait de gros emprunteurs. Les autorités monétaires marocaines ont entrepris plusieurs travaux pour la transposition et la mise en œuvre