Régulation à partir d'une rencontre clinique
Elle me sourit avant de répondre « de cette vie ». Quelle vie ? Une vie de vomissement ? Une vie de contrôle permanent sur son propre corps, l’amenant à devoir expulser, faire ressortir, le bon qu’elle avale, car incapable de le garder en elle ? Nous pourrions émettre l’hypothèse que ses vomissements témoigneraient de son incapacité à intégrer un bon objet et donc qu’elle n’ait pas pu intégrer un objet total à l’intérieur de sa psyché. C’est comme si elle était un mauvais objet qui ne peut pas devenir bon et qui ne peut pas contenir le bon. Elle ingérerait le bon objet et le …afficher plus de contenu…
Il m’a semblé entendre, dans son discours, une forme de passivité. Elle parle de cette relation avec une tournure de phrase grammaticalement passive : « mon frère me trouvait ». (ça c’est beaucoup mieux : tu rapportes le discours tel quel et lorsque tu parles de la passivité, il faut le faire de manière différente pour ne pas que l’on pense que tu interprètes mais bien que tu décrives la situation tu vois ce que je veux dire ?)Elle semble retourner ce sentiment de passivité pour devenir active de cette relation que je suppose traumatique. De cette façon, elle m’en parle et m’offre ce