Résumé de Voyage au bout de la nuit
Voyage au bout de la nuit est un roman qui mêle la philosophie réaliste de Ferdinand Bardamu, un personnage qui perd tout espoir ; et le langage cru de la narration, donnant un véritable chef-d’œuvre littéraire, touchant et qui nous reste à jamais. On remarque évidemment les analogies entre le parcours de l’auteur et son personnage, rien que par son prénom, qui rend ce récit encore plus réaliste et émouvant. Nous suivrons celui-ci à travers ses voyages autour du monde, durant lesquels il fera la rencontre d’innombrables personnes mais restera en réalité seul jusqu’au bout. C’est cette tristesse et cette amertume qui crée la beauté de ce texte, nous faisant, à chaque page, sourire, pleurer, s’indigner et surtout réfléchir.
Notre histoire commence à Paris en 1914, où Ferdinand encore jeune et assez naïf, attiré par la musique d’une parade militaire, décide, de s’engager dans la guerre. Au front, c’est l’enfer. Notre personnage perd donc vite son enthousiasme en découvrant ces horreurs. Il ne comprend pas pourquoi les hommes sont aussi cruels et c’est là qu’il commence à réfléchir aux atrocités de la vie, devenant de plus en plus pessimiste et misanthrope.
Lors d'une nuit d'errance, il rencontre un soldat nommé Robinson qui cherche à déserter et décide de s’y joindre. Nous retrouverons ce drôle de jeune homme à maintes reprises au cours du récit, bien qu’il soit l’exact opposé de Ferdinand.
Blessé, dégouté et traumatisé à jamais par la guerre, il revient à Paris pour être soigné. On lui remet une médaille militaire malgré sa lâcheté. C’est là qu’il fait la connaissance de Lola, une jeune et jolie infirmière américaine. Car même s’il n’a jamais vraiment aimé une femme, car il n’aime personne, il a de nombreux désirs charnels.
Réformé, Bardamu décide de partir pour l'Afrique. Il y découvre les horreurs de l'exploitation coloniale, pour laquelle il travaille et, une fois de plus, il se rend compte de l’absurdité des