Résumé de l'assomoir d'emile zola
Gervaise, la fille d'Antoine Macquart, a, à vingt-deux ans, fui Plassans avec son amant, Auguste Lantier, un ouvrier chapelier, et leurs deux enfants, Claude et Étienne. À Paris, ils habitent un hôtel meublé misérable dans le quartier populaire de la Goutte-d’Or. Lantier abandonne vite la jeune femme. Elle travaille comme blanchisseuse. Elle rencontre puis épouse l’ouvrier zingueur Coupeau. Le couple atteint une certaine aisance et loue une petite boutique. Leur bonheur et leur prospérité sont concrétisés par la naissance de leur fille, Anna, dite Nana. Mais le bonheur est de courte durée : Coupeau, en voulant regarder son enfant du toit sur lequel il travaille, fait une chute et se casse la jambe. Gervaise le soigne chez elle, dépensant les économies. Pour tromper l’ennui de sa convalescence, il se met à fréquenter “L’assommoir”, cabaret où trône l’alambic. Gervaise, grâce au forgeron Goujet son voisin, peut réaliser son rêve : acheter une blanchisserie, qui est très vite prospère grâce à son activité et à son esprit avisé. Coupeau a peur désormais de monter sur les toits et il consomme au cabaret tout ce qu’il gagne, boit de plus en plus et sombre inéluctablement dans l’ivrognerie et la brutalité. Lantier revient et finit s'installer chez le couple. Les deux hommes vivent du travail de la jeune femme. Un jour, Gervaise va chercher Coupeau à “L’assommoir” où il boit sa paie avec d’autres ivrognes. Elle-même prend une anisette puis un verre du «vitriol» que secrète l’alambic. Gervaise commence alors à se porter vers l'alcool, néglige son travail. Ils sont obligés de céder leur boutique et d’emménager dans un taudis. Coupeau est enfermé à Sainte-Anne dans une cellule capitonnée. Gervaise doit abandonner sa belle boutique pour aller habiter parmi les pauvres d'une grande maison ouvrière. Devant elle, Coupeau est pris d’une terrible crise de delirium tremens, et meurt dans d’atroces souffrances. Gervaise succède au père Bru,